Ces dernières années, la lutte contre le réchauffement climatique impose à tous de prendre les mesures pour réduire les impacts négatifs de leurs activités quotidiennes sur l’environnement. Pour les entreprises, le numérique est un domaine dans lequel elles devront fournir des efforts particuliers pour diminuer leur empreinte écologique.
Le numérique : ami ou ennemi de l’environnement ?
Le numérique permet de faciliter grandement la vie des particuliers comme il contribue notablement à la bonne marche des activités des entreprises. De nombreuses technologies digitales ont par ailleurs été conçues pour rendre ces dernières moins polluantes. Si la face de la médaille laisse entrevoir que c’est efficace, son revers est moins reluisant. En effet, 5 % de l’émission de carbone au niveau mondial serait dû au numérique.
Cette production de CO2 est essentiellement due à la fois à l’usage des outils digitaux (terminaux mobiles, data centers, serveurs, Cloud, réseaux, etc.) et au processus de leur fabrication (depuis l’extraction des matières premières jusqu’à leur sortie d’usine). Leur fin de vie, pour sa part, a un impact non négligeable sur la biodiversité, notamment en ce qui concerne les composantes non recyclables ou non réutilisables.
Les options possibles pour limiter les impacts écologiques du numérique
de passer à la conception de stratégies destinées à réduire l’impact écologique du numérique de l’entreprise, il faut d’abord mesurer l’impact carbone IT de la structure et de ses activités. Cette évaluation tiendra compte non seulement de l’émission de carbone dans le cadre de la fabrication des outils et des équipements nécessaires aux activités digitales, mais également de celles émises par leur utilisation. Une fois les données en mains, il sera plus facile d’envisager les solutions.
Le Green IT ou numérique responsable ou encore Eco TIC est actuellement le concept à privilégier pour minimiser les impacts écologiques du digital. L’informatique verte et durable est aujourd’hui encouragée.
Les mesures préconisées par les experts du domaine incluent l’amélioration de la durée de vie des terminaux connectés, de miser sur les matériels reconditionnés et de préférer la réparation au remplacement ou à la mise au rebut. Ils recommandent également d’opter pour les services Cloud à la place des serveurs énergivores, de choisir des processeurs à haute performance, ou encore de programmer les heures d’utilisation optimale des serveurs.
La sobriété numérique, qui consiste essentiellement à limiter du mieux que peut se faire l’emploi des appareils numériques et à vous défaire des applications et fonctionnalités qui ne vous servent pas dans vos outils digitaux.